Je me lance dans mon premier roman… Et je le termine !
Si ça se trouve, peut-être que tu as même toute l’histoire en tête, les personnages, la fin… Et pourtant, tu n’y arrives pas. Peut-être que tu as essayé, que tu as commencé. Ou peut-être que tu n’as même pas osé prendre un stylo ou ouvrir un fichier Word.
Tu as bien cherché des méthodes, des livres (et il y en a à la pelle, de très bons), cela ne t’a pas aidé à dépasser ce blocage…. Et tu te frustres, tu culpabilises, tu te trouves nulle… Bien souvent à cause de cette petite voix dans ta tête.
Même après avoir écrit de nombreuses histoires, je rencontre toujours ce blocage sur certains projets. Je me frustre, je n’ose pas, j’ai ces petites phrases qui tournent en boucle dans ma tête, je me cherche (et je trouve !) des excuses pour remettre à plus tard…
Et je ne suis pas la seule dans ce cas, et cela ne concerne finalement pas que l’écriture. C’est bon pour tous les projets qu’on souhaite entreprendre.
Oui : écrire, ça s’apprend ! Les techniques d’écriture sont étudiées depuis l’Antiquité, la façon de structurer des histoires qui fonctionnent a été étudiée et définie et des ateliers d’écriture peuvent permettre de trouver et d’affiner son style. On sait comment créer de bons personnages, on sait comment créer du mystère, …
Et en ce qui concerne les idées, je pense également que tout le monde peut avoir de superbes idées pour une histoire effrayante, romantique, mystérieuse, envoûtante, inquiétante…
Et donc, puisqu’on peut tous avoir de bonnes idées et qu’on peut tous apprendre à écrire, pourquoi est-ce que ça bloque encore… ?
Si j’ai malgré tout réussi à aller au bout de pas mal de projets, c’est parce que je crois assez en moi. J’ai appris à gérer cette petite voix.
Maintenant, quand un interlocuteur me lance une phrase assassine, même si elle fait écho à quelque chose en moi, j’arrive à la laisser glisser. Je suis “armée” pour garder ma volonté intacte, en quelques sortes !
J’avais (j’ai) mes propres peurs et croyances limitantes. J’ai la chance d’avoir un entourage qui m’a toujours soutenue et encouragée, mais ça ne m’a pas empêchée d’avoir à travailler sur mes blocages. Ils étaient juste différents de ceux de quelqu’un qui n’a jamais été soutenu.
N’oublie pas : tout le monde doit affronter ses propres peurs et croyances limitantes pour réussir à se dépasser. J’ai fait pas mal de lecture, de tests, de recherches pour réussir à comprendre comment cela fonctionnait et comment je pouvais m’en affranchir.